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Sensibilité, rêves, magie

1 décembre 2007

Pluie d’automne


Bordée de ciel,

Une forêt, dans son nid de mousse,

Recèle tant d'odeurs et de vie.

Dans le feuillage ondulant doucement,

Les arbres se susurrent des messages mystérieux

Dans la douceur de la nuit.

On en perçoit juste quelques rares sujets :

Tantôt les lacs déroulant leurs paillettes d’or sur les rives,

Tantôt le friselis des fées.

Une harmonie toute a fait exemplaire pour l’homme.

Un équilibre des plus serein régnant en maître.

La brume vient chatouiller les fleurs épanouies,

Les écureuils retiennent leur souffle,

Et quand la chouette blanche se laisse à la dérive d’un jour nouveau,

La pluie tombe sur la robe verdoyante de la nature.

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1 décembre 2007

Étincelle d’un songe d’une pluie de rêves

Sur une branche de cerisier,
Longue et fragile de plusieurs dizaines d’années,
Se dessine des nœuds de détresse et d’histoire.

Vieillie, frêle, et incertaine,
Elle passe de main en main,
Vibrant à chaque à-coup
Dans le vent glacial crépitant sous sa fine écorce.

Des eskimos, dans cet univers de plat et de blancheur monotone,
Restent perplexes, interdis, devant cet être nouveau,
Rabougrit et silencieux.

Soudain, dans cet instant si intense,
La pointe de la baguette se noircie.
Un des hommes la jette à terre
Se réfugiant vers ses compagnons,
Apeuré, ahurie.

La baguette, sous les regards on ne peut plus surpris,
S’enflamme à son extrémité
Pour donner naissance à un feu magique colossal.

La neige petit à petit cède la place à la plaine,
À une terre toute à fait friable et sereine,

Et donne vie à une nouvelle chance, un autre regard
À la plus belle des envies :

À un monde nouveau.

L’homme serait-il prêt à recommencer
Une autre histoire sans la gâcher ?

1 décembre 2007

Nature de mots

Les oiseaux se faufilent
Dans une forêt de mots,
Tournoyant, chantonnant,
Se laissant porter
Au milieu de phrases inconnues.

Constatant la pauvreté
De l'esprit de l'homme
Ils n’espèrent plus rien,
Et dans leur course folle

Ils vont vers leur destin, leur Vie.

1 décembre 2007

Histoire de notre monde : Douce tragédie

Un magma onctueux,
De velours solide,
Se perd au néant.   

Au plus profond d’un vase,
S’installant au côté de l’abîme,
Il reste là, patient.
De sa longue robe embrasée
Il tourne sur lui-même,
Ronronnant dans la fumée,
Désinvolte.   

Les particules de soufre s’élèvent,
Illuminant de tons bleutés,
Le ciel jaunâtre de perfidie.   

Le monde a viré de bord.
Le monde après tant d’acharnement
A cédé au malheur.
Il vire du côté du plus noir
Restant sans paroles, sans espoir, déchu.   

Après tant d’infamie de litiges éternels
La force de sa grandeur
Lui cède.   

Le magma, au cœur de la planète,
Monticule de ferraille et de cendres,

Reste seul maître de cette terre
Et peut à tout moment exploser.   

L'homme serait-il entrain de récolter le mal
Qu'il a exploité depuis tant d'années ?   

1 décembre 2007

Un enfant influancé par la tristesse du monde

Les yeux éblouis devant la beauté
Irréelle du futur et des science avancées
L’enfant reste là, sans bruit, sans bouger.
Dans ses pensées le gouffre devient grandissant
Pendant que le monde lui apprend
À fermer les yeux. À rester silencieux.

Que reste-t-il des forêts
Ont elles vraiment existé ?
Ou bien le monde se serait amusé
À détruire nos idées ?

Et si, dans notre lieu de vie
Les idées innocentes de nos enfants étaient la clef
La sortie
Des idéaux, de nos envies.
Ne serait-ce pas cela qui dans nos courses folles
Nous bascule dans l’ombre
Et nous détruit ?

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1 décembre 2007

Une artiste épanouie

Une plume d’un teint doux et fébrile,
S’envole en une danse interminable
Suivie de mille flocons et colombes,
Volant en harmonie, avec grâce,
Encerclant le corps de la danseuse.

C’est entre les rochers, sous une grande falaise,
Dans l’eau claire embrumée
De doux parfums d’algues mystérieuses,
Que se laisse apparaître dans l’écume,
Son visage aux traits fins, de beauté majestueuse.

Elle est grande, belle, gracieuse,
Et de son voile de tendresse vient
Effleurer le coeur des plus durs
Pour les garder en elle,
Profond dans son âme.

Elle danse, elle vit,
Et se laisse virer au vent,
Enivrant le ciel de perles et d’étoiles
Dans la plus douce des musiques.

Les nuits sont sans fin
Et les mirages de plaisir vont à présent disparaître.
L’artiste va laisser comme telles les mentalités d’avant,
La vie reprendra son cours, et les souvenirs se hâteront
Se battront pour rester envie, jusqu’à ce que le temps la fasse revenir
Peut être, un jour, pour rééclairer les cœurs,
De sa pureté si simple et si magique.

1 décembre 2007

Soupçon de magie

C’est dans un soupçon de malice et de magie,
Dans la fraîcheur prenante du matin,
Qu’ensemble, les oiseaux et la chaleur du soleil,
Prennent place entre grandiose et discrétion.

Le chant de la musique d’un nouveau jour
Chatouille l’esprit des plus endormis.
La douceur éphémère s’estompe doucement,
Les arbres s’étirent de leurs branches infinies,
La terre se réveille, La vie reprend son cours.

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